: Vidéo Hollande sur la crise grecque : "Je veux qu'on puisse trouver un accord avant le référendum"
Le chef de l'Etat, en visite à Lyon mercredi, exhorte la Grèce et ses partenaires européens à parvenir "tout de suite" à un accord, prenant le contrepied de la chancelière allemande.
François Hollande ne veut pas d'une "dislocation de la zone euro" et il l'a répété mercredi 1er juillet en marge d'une visite à Lyon, insistant sur un accord des pays européens avec la Grèce. "Notre devoir, c'est de faire que la Grèce reste dans la zone euro" a martelé le président de la République, prenant le contrepied de la chancelière allemande Angela Merkel, avant le référendum grec du dimanche 5 juillet.
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Le chef de l'Etat a aussi exhorté la Grèce et ses partenaires européens à parvenir "tout de suite" à un accord sur le renflouement financier de la Grèce. La chancelière allemande a réaffirmé, mercredi, que les discussions avec Athènes ne pourraient reprendre qu'après la consultation sur le programme de soutien à la Grèce, décidée par le Premier ministre Alexis Tsipras.
"L'accord doit être trouvé avant le référendum"
"Il faut être clair : l'accord, c'est tout de suite, il ne peut pas être différé, il faut qu'il vienne. Ensuite, il faudra en tirer les conclusions. S'il ne vient pas, il y a toujours un risque", a insisté François Hollande face aux journalistes à son arrivée à Lyon pour un sommet sur le réchauffement climatique et les collectivités territoriales. "Il y a encore des discussions qui se prolongent, elles doivent être menées jusqu'au bout. La Grèce a annoncé qu'elle faisait un référendum, il ne tient qu'à elle de le retirer", a-t-il dit.
"Je veux qu'on puisse trouver un accord en fonction des règles européennes. Il doit être trouvé avant le référendum, ça n'aura plus grand sens après la consultation. S'il ne peut pas être trouvé, alors le référendum aura lieu avec les conséquences que l'on sait", a-t-il ajouté.
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