Athènes soumet ses réformes à Bruxelles : les précisions d'Alexia Kefalas
Le Premier ministre grec transmet mardi 24 février à ses partenaires européens la liste des réformes que son pays compte engager. Alexis Tsipras est pris en tenaille entre ses promesses de campagne et les exigences de Bruxelles.
Athènes doit remettre sa liste de réformes à Bruxelles. La marge de manœuvre est étroite pour le Premier ministre grec Alexis Tsipras, "tiraillé parce que d'un côté Bruxelles veut des réformes pour faire plus d'économies et de l'autre il y a son propre parti, le Syriza, où il y a une autre liste, celle des frondeurs, qui somment le Premier ministre grec d'appliquer son programme électoral, à savoir mettre un terme à l'austérité dans le pays", explique Alexia Kefalas.
"Alexis Tsipras a décidé de faire un mélange de ces deux choses dans la liste avec d'un côté des réformes, comme la lutte contre la bureaucratie ou l'ouverture des privatisations, et de l'autre des mesures sociales, comme l'électricité gratuite pour les plus démunis, ou encore la hausse du salaire minimum de 200 euros", précise la journaliste.
"Le temps de la réflexion"
"Mais les partenaires européens ne veulent pas financer ou valider des mesures qui pourraient alourdir le budget grec. Le Premier ministre grec est donc tiraillé, il se donne le temps de la réflexion, et c'est pour cela que la liste n'a pas été envoyée ce lundi 23 février au soir comme prévu, et qu'elle le sera dans la matinée du mardi 24 février", conclut Alexia Kefalas.
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