Grèce : la déception Tsipras un an après son arrivée
Alexis Tsipras fête son premier anniversaire au pouvoir en Grèce. À son arrivée, le Premier ministre de gauche radicale avait suscité beaucoup d'espoir pour en finir avec l'austérité. Qu'en est-il au bout d'un an ?
Le candidat Alexis Tsipras promettait de mettre un terme à la corruption, d'augmenter le salaire minimum qui plafonne à 580 euros et de ne pas baisser les retraites. C'est tout le contraire qui s'est produit, surtout depuis le 13 juillet dernier, date à laquelle le Premier ministre de la Grèce a clôturé six mois de négociations avec les créanciers publics du pays, le FMI et l'UE, en acceptant ce que les Grecs avaient massivement rejeté par referendum : la rigueur.
Retraites abaissées ?
Depuis, Tsipras est mis au pas avec des réformes à mener et des privatisations. Cela a commencé la semaine dernière avec la privatisation de l'intégralité du port du Pirée, principal port d'Athènes, au Chinois Cosco. Vont suivre les trains et les aéroports. Mardi, la réforme des retraites sera débattue au Parlement avec au programme de nouvelles ponctions. Les débats s'annoncent houleux.
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