Dérapage des finances publiques : l'ancien ministre du Budget met en cause des recettes moins élevées que prévu et "l'augmentation" des dépenses des collectivités
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Après Bruno Le Maire, l'ancien ministre du Budget a été à son tour auditionné au Sénat, jeudi 7 novembre, dans le cadre d'une mission d'information sur le dérapage des finances publiques. Thomas Cazenave a assuré que la dégradation du déficit public n'était pas liée à "un problème de dépenses" de l'Etat. Outre les prévisions de recettes qui n'ont pas été atteintes, il met en cause "l'augmentation" des dépenses des collectivités territoriales. Une lecture similaire à celle faite par Bruno Le Maire jeudi matin lors de son audition. Le Sénat doit également auditionner les anciens chefs du gouvernement Gabriel Attal et Elisabeth Borne, respectivement vendredi et le 15 novembre.
Bruno Le Maire critique la prévision de déficit à 6,1%. Alors que le projet de loi de finances voté l'année dernière anticipait un déficit public de 4,4% du PIB en 2024, cette prévision avait été relevée en cours d'année à 5,1% par le gouvernement précédent. Le projet de loi de finances de fin de gestion présenté mercredi en Conseil des ministres table finalement sur 6,1%. "C'est le choix du gouvernement actuel", a souligné l'ex-locataire de Bercy, assurant que "nous pouvions avoir en 2024, avec des mesures de redressement plus vigoureuses, un déficit autour de 5,5%".
Son successeur ne recherche pas des "responsabilités individuelles". "Nous sommes dans une situation financière qui nécessite non pas la recherche de responsabilités individuelles – comme si la probité de responsables politiques était à mettre en cause – mais [plutôt] dans notre capacité collectivement à nous remettre en cause pour dépenser moins", a commenté Antoine Armand. Le successeur de Bruno Le Maire a exprimé sa "confiance très importante dans la qualité" du travail du ministère de l'Economie.
Le projet de budget examiné à l'Assemblée. Les débats sur le projet de loi de finances ont repris mercredi sur la partie "recettes". Depuis le début de l'examen du texte, l'exécutif a subi plusieurs revers, que ce soit sur le malus automobile, la taxe sur les dividendes ou la surtaxe sur l'électricité. Les débats doivent se tenir jusqu'à vendredi, avant un vote prévu mardi 12 novembre. Le projet de loi de finances de fin de gestion sera ensuite examiné à compter du 19.
Le Live
- franceinfoIl y a 0 sec#DEFICIT Thomas Cazenave assure devant les sénateurs que le dérapage des finances publiques n'est pas lié à "un problème de dépenses" de l'Etat. Outre les objectifs de recettes qui n'ont pas été tenus, l'ancien ministre du Budget met en cause "l'augmentation des dépenses des collectivités territoriales". Une lecture similaire à celle faite par Bruno Le Maire ce matin.
- franceinfoIl y a 0 sec#DEFICIT Devant les sénateurs, l'ancien ministre du Budget revient sur une note interne qui, dès fin décembre 2023, a donné une "première alerte" sur l'état des finances publiques. Selon Thomas Cazenave, ce document mentionne toutefois "qu'il n'est pas recommandé de communiquer sur cette mise à jour encore entourée de nombreux aléas" et assure qu'elle ne porte "que sur l'année 2023" et "pas sur l'année 2024". "On agit quand on a des informations solides", se défend l'ancien ministre.(BERTRAND GUAY / AFP)franceinfoIl y a 0 sec#DEFICIT Mi-février, une nouvelle note fait part d'un dérapage des finances publiques. "Dès qu'on a eu la vision solide des pertes de recettes, nous agissons", plaide Thomas Cazenave, qui rappelle l'annulation de 10 milliards de crédits décidée en février et la révision de la prévision de déficit au printemps. Des explications qui ne semblent pas convaincre le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson.
- franceinfoIl y a 0 sec#DEFICIT Comme Bruno Le Maire ce matin devant les sénateurs, l'ancien ministre du Budget Thomas Cazenave justifie à son tour la situation budgétaire par des recettes moins élevées que prévu. Son audition est à suivre dans notre direct.
- RelleducsIl y a 0 sec#DEFICIT Merci pour ce live. Je suis surpris de ne pas voir d’explications sur le défaut de recettes. Il y a eu des discussions autour du taux d’élasticité, mais rien autour des causes de ce manque de recettes. Quelqu’un en sait plus ? MerciAlice Galopinfranceinfo Il y a 0 secBonjour @Relleducs, à ce sujet, je vous invite à l'article de mon collègue Luc Chagnon qui détaille les raisons de ces recettes moins importantes que prévu. Outre la question de l'élasticité des rentrées fiscales par rapport à la croissance, la composition de la croissance est un autre facteur d'explication. La croissance a davantage reposé sur les exportations que ce qui était anticipé. Or, qui dit exportations dit absence de TVA et donc moins de rentrées d'argent.
- Alice Galopinfranceinfo Il y a 0 sec#DEFICIT (Re)bonjour à toutes et tous ! Je suis de nouveau avec vous pour suivre les auditions au Sénat dans le cadre de la mission d'information sur le dérapage des finances publiques. Dans quelques minutes, c'est l'ancien ministre du Budget Thomas Cazenave qui répondra aux questions des sénateurs.Alice Galopinfranceinfo Il y a 0 secCe matin, Bruno Le Maire a été interrogé. L'ancien ministre de l'Economie a réfuté toute "faute" ou "dissimulation" et a renvoyé la responsabilité au gouvernement actuel. Je vous résume ces trois heures d'audition dans cet article.
- le point sur l'actuIl y a 0 secVoici un nouveau point sur l'actualité du jour :• #BUDAPEST Emmanuel Macron a affirmé que les Européens ne devaient pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains et devaient plus largement "défendre" leurs "intérêts" face aux Etats-Unis et à la Chine. Près d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à Budapest (Hongrie) pour un sommet de la Communauté politique européenne (CPE). Un conclave plus restreint est prévu demain, avec seulement les 27 membres de l'UE.• #MARSEILLE Le procès des effondrements de la rue d'Aubagne débute aujourd'hui. Seize prévenus comparaissent devant la justice, six ans après la mort de huit personnes dans deux immeubles insalubres, en plein cœur de Marseille.• #ETATS_UNIS Joe Biden va s'adresser aux Américains pour préparer la transition jusqu'au 20 janvier avec son pire ennemi politique, le président élu Donald Trump qui a battu sans appel Kamala Harris. Suivez notre direct.• #DEFICIT "Il n'y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie" face à l'importante dégradation des finances publiques de la France, a affirmé l'ancien ministre des Finances Bruno Le Maire lors de son audition face aux sénateurs.
- le point sur l'actuIl y a 0 secIl est midi. Voici les principaux titres de l'actualité :• #MARSEILLE Le procès des effondrements de la rue d'Aubagne débute aujourd'hui. Seize prévenus comparaissent devant la justice, six ans après la mort de huit personnes dans deux immeubles insalubres, en plein cœur de Marseille.• #LOGEMENT Le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi sur l'encadrement des locations touristiques de type Airbnb.• #DEFICIT "Il n'y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie" face à l'importante dégradation des finances publiques de la France, a affirmé Bruno Le Maire lors de son audition face aux sénateurs.• #BUDAPEST Près d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à Budapest (Hongrie) pour un sommet de la Communauté politique européenne (CPE). Un conclave plus restreint est prévu demain, avec seulement les 27 membres de l'UE.• #ETATS_UNIS Joe Biden va s'adresser aux Américains pour préparer la transition jusqu'au 20 janvier avec son pire ennemi politique, le président élu Donald Trump qui a battu sans appel Kamala Harris.
- franceinfoIl y a 0 sec#DEFICIT L'audition de Bruno Le Maire au Sénat sur le dérapage des finances publiques est terminée. Les sénateurs entendront cet après-midi à 15 heures, l'ancien ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave.
- Bruno Le Maireancien ministre de l'Economie Il y a 0 sec"Le chiffre de plus de 6% [de déficit] avancé par le nouveau gouvernement est biaisé."#DEFICIT Devant les sénateurs, Bruno Le Maire tacle les choix économiques du gouvernement de Michel Barnier. "Si toutes les mesures que nous avions préparées" à l'été "avaient été mises en place sans délai par le nouveau gouvernement" en septembre, "elles auraient permis de contenir le déficit à 5,5% sans augmentation d'impôts", affirme l'ancien ministre.
- franceinfoIl y a 0 sec#DEFICIT La perspective des élections européennes explique-t-elle le choix de l'exécutif de ne pas présenter un projet de loi de finances rectificative au printemps, contre l'avis de Bruno Le Maire ? "Vous aurez d’autres auditions pour poser ces questions", élude l'ex-locataire de Bercy face aux sénateurs. La mission d'information doit notamment entendre l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, demain matin.
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