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Emmanuel Macron promet de "se battre jusqu'au dernier quart d'heure" pour l'usine Valdunes

Le dernier fabricant en France de roues de trains a été lâché début mai par son actionnaire chinois.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 1min
Un piquet de grève devant l'usine Valdunes (Nord), le 9 mai 2023. (PIERRE ROUANET / MAXPPP)

Emmanuel Macron a promis, vendredi 12 mai, dans un entretien à la Voix du Nord (article réservé aux abonnés) de "se battre jusqu'au dernier quart d'heure pour Valdunes", dernier fabricant en France de roues de trains, lâché la semaine dernière par son actionnaire chinois.

"Le ministre de l'Industrie sera à leurs côtés pour trouver un repreneur et une aide. Le combat, c'est matin, midi et soir", a-t-il lancé dans cet entretien, accordé après une visite à Dunkerque (Nord), où il a annoncé d'énormes investissements étrangers dans les batteries électriques pour un total de 6,7 milliards d'euros. "Ce n'est pas parce qu'on crée des emplois à côté qu'on ne va pas se battre jusqu'au dernier quart d'heure pour Valdunes", a-t-il assuré.

Le 5 mai, l'unique actionnaire chinois MA Steel, qui avait acquis Valdunes en 2014 à l'issue d'un redressement judiciaire, a annoncé qu'il n'y injecterait plus d'argent. Ses deux sites français, situés à Leffrinckoucke et Trith-Saint-Léger (Nord), emploient 336 personnes.

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