Déjeuner au travail
Pas facile lorsqu'on travaille de s'en tenir aux traditionnels trois repas par jour conseillés par tous les nutritionnistes, bien manger au travail c'est important. Le déjeuner est celui que les Français sautent allégrement. Un tiers déclare s'en priver parfois, 22% régulièrement, 40% des moins de 24 ans le négligent totalement, plus de 42% s'en passent à Paris. 70% des actifs ne rentrent pas chez eux pour déjeuner. Ceux qui le font avancent des raisons économiques (5,30 euros en moyenne), de commodité ou de goût (sondage Ifop/eurest, 2004).
Au boulot ou dans la rue
Où mangent les actifs ? Au restaurant. 9% y déjeunent tous les jours, 5% préfèrent s'attabler dans une sandwicherie. Mais 20% ne quittent pas leur travail. Ils sortent alors leur casse-croûte soigneusement préparé chez eux ou acheté à la va-vite et grignotent en travaillant devant leur ordinateur. La pause déjeuner est aussi l'occasion de flâner, d'aller chez le coiffeur, de faire du shopping, des courses ou du sport. Certains prennent leur repas et boivent dans la rue au moins une fois par mois. Déjeuner en s'asseyant est alors considéré comme une perte de temps, alors que la gestion du temps au travail est fondamentale. Restent les inconditionnels des restaurants d'entreprise qui y dépensent en moyenne 4,60 euros.
35 minutes pour déjeuner
C'est le temps moyen que nous passons à table pour déjeuner. Alors que la durée idéale devrait être de trois quart d'heure. Seuls 8% des actifs s'accordent ce timing. Vite avalé, le repas du midi n'est pas forcément digeste, mais il est complet : plat, entrée, dessert. Au hit parade des menus les plus appréciés : le traditionnel steack-frite, la blanquette ou l'omelette (77%). Viennent ensuite la salade (38%) et le plat italien (26%) préféré au plat chinois, japonais ou indien. 2 actifs sur 3 prennent un café à la fin du repas avant de reprendre le chemin du bureau. Coût moyen d'un déjeuner à l'extérieur : 8,20 euros.
Pratique, le sandwich
22% des actifs privilégient le fameux sandwich comme repas qui reste le meilleur moyen de se nourrir à midi sans trop dépenser et sans perdre trop de temps. Les principaux acteurs du marché ne s'y trompent pas. Si le salarié boude de plus en plus le sandwich vendu dans les restaurants, il consomme de plus en plus celui préparé dans les sandwicheries-boulangeries. Et on voit poindre une nouvelle tendance : le "snacking plaisir", idéale pour le citadin et le salarié nomade, basé sur la vente de sandwichs goûteux, de salades toutes prêtes, de jus de fruits frais et même de soupes avec paille...
Rédigé par La rédactionPublié le 01/03/2010
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