Comment rompre sa période d'essai ?
La rupture de la période d'essai est assez libre en droit du travail. En effet, elle n'obéit ni à des conditions de fond, ni à des conditions de forme. Ainsi, chaque partie est libre d'en être à l'initiative quand elle le souhaite. Néanmoins, pour le salarié, il est bon de prendre en considération quelques éléments.
Démarches pour rompre sa période d'essai
Il est préférable de notifier la rupture de la période d'essai à son employeur par écrit. Pour cela, on privilégiera l'envoi d'un courrier en recommandé avec accusé de réception, par voie postale ou électronique. Il n'est pas besoin de motiver son départ. Toutefois, il peut être correct de solliciter un entretien pour un échange en face à face. Attention, même s'il n'est pas nécessaire d'observer un délai de préavis, un délai de prévenance est imposé, en fonction du nombre de jours déjà passés au travail. Ainsi, suite à l'envoi de son courrier de rupture, le salarié devra rester encore quelques jours dans l'entreprise.
Et après la rupture, que faire ?
Si la rupture de la période d'essai intervient à l'initiative de l'employé, alors celui-ci n'aura pas droit aux allocations chômage. En effet, l'ARE n'est versée que suite à une perte involontaire d'emploi. Néanmoins, le salarié pourra y prétendre s'il ne s'est pas inscrit en tant que demandeur d'emploi avant ce contrat de travail et que sa précédente perte d'emploi ouvrait droit aux allocations chômage (rupture conventionnelle, fin de CDD, licenciement?). Sinon, il pourra représenter son dossier après une recherche infructueuse de travail de 4 mois. S'il ne souhaite pas attendre, il doit retrouver un poste, ne pas rompre sa période d'essai ou espérer que l'employeur le fera à sa place.
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