Pénurie de carburant : les "Français pris en otage"
Les politiciens haussent le ton face aux blocages des raffineries ce lundi 23 mai. Myriam El Khomri déplore que des "Français soient pris en otage". Manuel Valls dénonce le chantage de la CGT.
"On ne peut pas accepter un chantage qui revient à ne pas prendre les Français et leurs déplacements tout simplement en ligne de compte. Dialogue toujours, fermeté totale pour débloquer les sites. Détermination à ne pas accepter un certain nombre d'attitudes et de comportements", a réagi ce lundi Manuel Valls depuis Israël où le Premier ministre est en déplacement.
"Réquisition du personnel", réclame Sarkozy
"S'agissant des raffineries, il y a suffisamment de souffrances. Que le gouvernement enlève les piquets de grève et réquisitionne le personnel gréviste. La France a déjà assez de problèmes et assez de chômage pour ne pas donner ce spectacle de blocage permanent. Pas un jour sans qu'il y ait une grève, un mouvement de contestation, que des gens prennent en otage des citoyens français", a déclaré de son côté le président les Républicains Nicolas Sarkozy.
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