PSA : première rupture conventionnelle collective
Le constructeur automobile français PSA va se séparer de 1 300 salariés avec le feu vert des syndicats. Ces derniers ont donné leur accord au groupe pour avoir recours au nouveau dispositif mis en place par la réforme de Code du travail : la rupture conventionnelle collective.
Un accord inédit doit être signé ce vendredi 19 janvier au siège de PSA : la première rupture conventionnelle collective. À quelques minutes de la signature, les syndicats étaient encore largement divisés sur le sujet. Même s'il ne fait pas l'unanimité, le projet est soutenu par la CFDT, la CFTC, FO, la SIA et la CFE-CGC soit 77% de la représentation syndicale.
Se séparer de personnels et en embaucher d'autres
C'est bien plus qu'il le faut pour entériner un accord qui prévoit 1 300 départs volontaires par rupture conventionnelle et 900 suppressions d'emploi liées à l'âge. Prévue dans les ordonnances Macron de l'automne dernier, la rupture conventionnelle collective instaure la possibilité de se séparer de personnels, même sans difficulté financière. Les principaux visés par le plan de PSA sont les employés administratifs et commerciaux. PSA argumente dans un communiqué : "L'objectif est d'anticiper les transformations majeures, et de renforcer l'employabilité des salariés à chaque étape de leur vie professionnelle". En échange, le groupe promet de nouvelles embauches sur les postes de production : 1 300 emplois en CDI et 2 000 en contrats jeunes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.