Allocations chômage : vers un rallongement du délai de carence ?
Toucher son indemnité chômage plus tard en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle est une piste sérieusement étudiée par le gouvernement. Aujourd'hui, en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle, le salarié a droit à une prime minimum légale de la part de son employeur, à laquelle peut s'ajouter une prime supplémentaire. Ceux qui touchent cette prime supplémentaire touchent les allocations chômage plus tard : entre un et six mois d'attente aujourd'hui.
Un effet immédiat
Avec la réforme, cela pourrait s'allonger à huit mois, voire davantage. Avec 515 000 ruptures conventionnelles et 896 000 licenciements en 2023, la mesure présenterait un gain immédiat pour les caisses de l'État. "On ferait des économies dès 2024", assure Bruno Coquet, économiste et chercheur à l'OFCE. Pour l'instant, rien n'est encore acté selon le gouvernement. La réforme doit encore entrer en vigueur dès le 1er juillet prochain.
Parmi nos sources :
CGT
Bruno Coquet, économiste, chercheur à l’OFCE
Liste non exhaustive.
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