Ascoval : les scénarios de la sortie de crise
La justice, qui devait sceller le sort de l'aciérie Ascoval mercredi 24 octobre, a une nouvelle fois ajourné sa décision. Quelque 280 emplois sont en jeu, un millier avec les sous-traitants. Ce nouveau délai de deux semaines peut-il permettre de sauver l'entreprise ?
Mercredi 24 octobre dans l'après-midi, aucun des 281 salariés d'Ascoval n'a repris le travail. Ils se sont organisés pour bloquer le site. Leur avenir est toujours incertain. Le tribunal a reporté au 7 novembre sa décision. Mais que va-t-il se passer ? L'offre de reprise est-elle toujours valable ? Oui, le patron d'Altifort, le seul candidat, reste bien dans la course. Le problème est que le groupe n'a donné des gages que pour 6 millions d'euros de fonds propres, tandis que Bercy estime qu'il faudrait 50 millions d'euros pour une reprise solide.
La liquidation comme seule issue ?
Alors, un autre repreneur pourrait-il apparaître ? C'est ce qui s'est passé aujourd'hui. Pascal Cochez, un industriel valenciennois, s'est porté acquéreur. L'offre surprend, car en dix mois, l'État a approché une centaine de repreneurs potentiels, dont il ne faisait pas partie. La liquidation serait-elle la seule issue ? C'est une hypothèse envisagée, et Bercy ne s'en cache pas. En vue d'un reclassement des salariés, 12 millions d'euros ont d'ores et déjà été provisionnés. Dans l'incertitude depuis quatre ans, les salariés réclament une chose : un épilogue rapide.
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