L'ensemble des bénéficiaires du RSA seront inscrits à France Travail dès le mois de janvier
La réforme entrera en vigueur en janvier. L'ensemble des bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) vont être inscrits à France Travail, contre 40% aujourd'hui. Ils devront souscrire un "contrat d'engagement" précisant des objectifs d'insertion sociale et professionnelle. Avec ce changement, 1,2 million de personnes supplémentaires se verront inscrites comme demandeurs d'emploi, dont 200 000 jeunes en parcours d'insertion dans les missions locales des départements.
Ces nouveaux demandeurs d'emploi seront d'abord rangés dans une "catégorie d'attente" nouvellement créée, nommée G, le temps d'être répartis dans les catégories A à F à l'issue de leur entretien d'orientation. La catégorie F, elle aussi nouvelle, sera réservée aux personnes "en parcours d'insertion sociale", selon France Travail et les ministères du Travail et des Solidarités.
De 15 à 20 heures d'activités chaque semaine
Dans le cadre de leur contrat d'engagement, les allocataires du RSA pourront être amenés à avoir de 15 à 20 heures hebdomadaires d'activités, comprenant des entretiens, de la formation, des stages ou des immersions en entreprise. Ce contrat sera personnalisé et "ces 15 heures ne sont pas une condition à l'octroi d'une allocation, c'est un élément au sein du contrat d'engagement co-construit entre la personne et l'organisme référent", d'après les mêmes sources.
L'"accompagnement rénové" des allocataires a déjà concerné plus de 70 000 personnes dans 49 départements en 2024. Quelque 54% des allocataires ayant bénéficié d'un accompagnement renforcé cette année ont occupé un emploi à un moment donné, dont pour la moitié d'entre eux un emploi durable. Un rapport d'évaluation de l'expérimentation relève néanmoins que l'objectif des 15 à 20 heures d'activité "suscite des réflexions et des débats parmi les professionnels et les allocataires". Point positif, "le renforcement de la confiance en soi et de la capacité à agir sont très souvent observés" chez les allocataires, précise ce rapport publié par le ministère du Travail.
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