Policiers, syndicats, François Hollande joue la carte du dialogue
Défiance des policiers, défiance syndicale, comment au plus haut niveau de l'État entend-on répondre ? Béatrice Gelot fait le point sur la situation.
Les relations entre les syndicats et le gouvernement se tendent à quelques jours du lancement de la grande conférence sociale. "Il faut poursuivre le dialogue, écouter la colère les revendications, l'Élysée est très claire sur cette position et c'est cette image de président à l'écoute qu'a voulu mettre en avant hier François Hollande lorsqu'un syndicaliste a refusé de lui serrer la main, et il y a quelques minutes [...] lorsque le porte-parole du gouvernement a annoncé que François Hollande recevra la semaine prochaine les syndicats de police et de justice", explique Béatrice Gelot, en direct du Palais de l'Élysée.
Le contre-pied de Nicolas Sarkozy
"Cette posture d'homme de dialogue est aussi une manière pour François Hollande de s'opposer à Nicolas Sarkozy qui a vivement critiqué l'action des syndicalistes", ajoute la journaliste de France 3. Le dialogue est donc essentiel pour François Hollande, pour l'exécutif, mais l'action l'est tout autant. "Cette action passe par la conférence sociale de lundi. Pour François Hollande, c'est elle qui permettra d'avancer sur le fond c'est-à-dire sur l'emploi, sur les salaires", ajoute Béatrice Gelot. L'Élysée refuse aujourd'hui de croire que la CGT puisse boycotter ce rendez-vous.
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