Emploi : le SMIC à 1 600 euros net, la promesse de la gauche qui divise le patronat

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Emploi : le SMIC à 1 600 euros net, la promesse de la gauche qui divise le patronat
Article rédigé par franceinfo - C. de la Guérivière, G. de Florival, T. Souman, P-J. Perrin, P. Caron, F. Le Moal, J-B. Robert
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L'augmentation du SMIC, souhaitée par le Nouveau Front populaire, est défendue par plusieurs syndicats, qui rappellent que le salaire minimum en France n'est pas le plus élevé d'Europe. Mais cette idée inquiète certains patrons.

Dans une entreprise marseillaise, l'idée d'un SMIC à 1 600 euros net réjouit le patron. "En tant qu'entreprise, on a également une responsabilité sociale", estime Guney Degerli. 35 salariés travaillent pour son entreprise Basil, et un tiers sont au SMIC. "Avec cette hausse-là, on aura à coup sûr des salariés qui seront beaucoup plus engagés au sein de la société", poursuit-il. Sa position est toutefois minoritaire au sein d'un patronat largement opposé à une augmentation du SMIC, qualifiée de brutale.

Des licenciements à venir ?

Le scénario de désastre économique est réfuté par les syndicats, qui rappellent que le salaire minimum en France n'est pas le plus élevé d'Europe. À 1 767 euros brut, il est notamment derrière le Luxembourg et l'Allemagne. "Je rappelle que 52% du produit intérieur brut français, c'est la consommation des ménages. Si les travailleurs sont augmentés, ils ne vont pas placer [leur argent], ils vont le dépenser", argumente Frédéric Souillot, le secrétaire général de Force ouvrière. Les entreprises vont-elles licencier face à la hausse ? Selon les études, les chiffres varient de 30 000 à plus de 230 000 emplois perdus.

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