Les moissons se terminent, et notamment celles de blé dur. En France, il s'agit d'une petite production, mais souvent de qualité. France 3 a suivi le parcours de la céréale depuis la récolte jusqu'à l'assiette.
La moisson se termine. Cette année, elle est précoce. Mais pour une soixantaine de cultivateurs de la Drôme, c'est pour une autre raison qu'elle est exceptionnelle. Ils se sont engagés auprès d'un fabricant de pâtes à lui livrer du blé dur sans résidus de pesticides. Pour cela, réduction des doses d'engrais et des produits de traitement, choix des parcelles éloignées des sources de pollution.
Une qualité nécessaire
À l'arrivée, les contrôles portent sur 500 molécules, car ce blé dur doit être parfait. "Cette matière première est extrêmement importante pour nous, parce que, aussi, nous sommes transformateurs, donc nous allons transformer ce blé en semoule et cette semoule en pâtes", explique Jean-Philippe Lefrançois, directeur général de Alpina Savoie. La culture est donc très soignée, car le blé dur est fragile, beaucoup plus que le blé tendre, utilisé, lui, pour faire du pain.
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