Agriculture : les jeunes repreneurs sont de plus en plus rares
Avant les fermes se transmettaient de famille en famille. Or aujourd’hui, plus d’un candidat à l’installation sur trois n’est pas fils ou fille d’exploitant. Et même si le repreneur n’est pas issu du milieu, cela peut très bien se passer. Exemple sur une exploitation à Saint-Méloir- des-Blois dans les Côtes-d’Armor.
Depuis dix mois, il est le nouveau propriétaire des lieux. Sébastien Chauvelier, 36 ans, sait pourquoi il se lève chaque matin. "C’est le métier que je voulais faire depuis toujours, je suis bien, quoi", confie le nouveau gérant de la ferme du miroir. Après un passage dans la grande distribution, il a pris la suite d’Etienne Jouffe. A presque 60 ans, l’ancien éleveur a préféré anticiper sa succession.
L'exploitation sort du cadre familial
"J’ai arrêté un peu avant parce que j’avais l’angoisse de retrouver un repreneur. Physiquement j’étais fatigué et mes enfants ne voulaient pas reprendre l’entreprise", raconte l’ancien gérant. Après quatre générations, l’exploitation sort donc du cadre familial, comme c’est le cas dans une transmission sur trois en Bretagne. Car les jeunes repreneurs comme Sébastien sont de plus en plus rares. En un an, Etienne n’a eu aucune proposition sérieuse, jusqu’à cette rencontre inespérée. Le jeune repreneur est conscient que se lancer sur un marché du lait parfois peu rentable n’est pas une mince affaire, mais il reste optimiste pour la suite.
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