Agriculture : une année compliquée pour les mirabelles
L’été pluvieux a laissé des traces : avec un mois de retard, la récolte des mirabelles se révèle bien décevante.
À Sigolsheim (Bas-Rhin), un coup de vibreur et en quelques instants, les mirabelles sont à terre. Il n’y a plus qu’à les ramasser. Premier jour de récolte, même si d’habitude, elle débute mi-juillet. Un mois de retard, c’est du jamais vu. Mais la météo de cet été a tout chamboulé. "C’est très compliqué vu la météo que l’on a eue : beaucoup de pluie. Cela a retardé la maturité du fruit et du coup ce n’est pas mûr et c’est déjà mou, éclaté", confie Mike Bittenbinder, chef d’équipe. Les arbres ont échappé aux gelées du printemps, mais cette fois c’est l’eau qui a noyé les sols.
Les plus abîmées partiront en distillerie
Résultat, une qualité très hétérogène. "Sur un seul et même arbre on va trouver des petites vertes comme des complètement pourries, mais ce que l’on a plus cette année c’est des éclatées. C’est invendable parce qu’une fois récoltées cela va pourrir", précise Axel Dillenseger, arboriculteur. Les mirabelles les plus abîmées partiront en distillerie ou, au mieux, en industrie, pour être transformées. Les meilleurs, les fruits de bouche, garniront les étals des magasins dans les prochains jours.
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