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Ces agriculteurs qui mettent à profit les réseaux sociaux pour valoriser leur métier

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Temps de lecture : 2min
Ces agriculteurs qui mettent à profit les réseaux sociaux pour valoriser leur métier
Ces agriculteurs qui mettent à profit les réseaux sociaux pour valoriser leur métier Ces agriculteurs qui mettent à profit les réseaux sociaux pour valoriser leur métier (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J. Van Hove, C. Cormery, C. Combaluzier, M. Peignier, E. Urtado
France Télévisions
France 2

Pour s’en sortir dans une période qui n’est pas simple, certains agriculteurs ne manquent pas d’imagination : ils font tout pour être connectés, au sens propre, à cette époque. Cela leur permet de gagner en visibilité, mais aussi en revenus. Portrait croisé de deux jeunes agri-YouTubeurs.

Ils s’appellent Etienne Fourmont et Marc Ponroy, deux jeunes agriculteurs devenus stars sur les réseaux sociaux. Leurs vidéos et photos cumulent des centaines de milliers de likes et de partage sur YouTube. Etienne a 40 ans, il est éleveur dans la Sarthe et il a 80 vaches laitières. Avec sa caméra, il se filme du matin au soir pour valoriser son métier. Chaque semaine, il poste une nouvelle vidéo. En quatre ans, il a créé une large communauté, près de 150 000 abonnés le suivent sur YouTube, Instagram et Twitter. "Je voulais montrer aux consommateurs d’où venait le lait et contrer les messages anti-élevage ou agribashing qu’on voit sur les réseaux sociaux", indique-t-il. Il réalise aussi des vidéos pédagogiques sur des sujets sensibles comme le bien-être animal ou le fonctionnement d’un robot de traite.

Une activité parallèle qui peut rapporter jusqu’à 1 500 euros par mois


Marc Ponroy a lui aussi toujours sa caméra avec lui. Céréalier en Normandie, il publie une vidéo par semaine. En deux ans, il a gagné 60 000 abonnées. Il monte ses films dans son studio. Les pubs diffusées avant ses vidéos lui permettent de vivre convenablement. "Au début, en moyenne, j’étais à 500 euros par mois et aujourd’hui je gagne bien ma vie", sourit-il sans donner de détails. L’argent gagné lui a permis d’acheter du matériel pour faire des vidéos "de meilleure qualité". Cette activité parallèle peut rapporter jusqu’à 1 500 euros par mois. Ils sont actuellement une trentaine d’influenceurs agricoles à s’être emparés des réseaux sociaux. 

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