Cet article date de plus de deux ans.

Climat : des alternatives pour conserver son gazon sans impacter l'environnement

Publié
Temps de lecture : 1min
Climat : des alternatives pour conserver son gazon sans impacter l'environnement
Climat : des alternatives pour conserver son gazon sans impacter l'environnement Climat : des alternatives pour conserver son gazon sans impacter l'environnement (France 3)
Article rédigé par France 3 - E. Bailly, C. Lebrave, S. Pichavent, M. Barrois, L. Tazelmati, C. de Chassey
France Télévisions
France 3

Les dérèglements climatiques obligent les Français à faire évoluer leurs comportements. Pourrons-nous par exemple toujours rêver d'un jardin avec un gazon bien vert ? Cela demande beaucoup d'entretien, et beaucoup d'eau. Quelles sont les alternatives ?  

Pour conserver une pelouse impeccable, Thierry Disson ne ménage pas ses efforts. Il tond tous les dix jours, pour obtenir des brins entre 3 et 5 cm. La liste des commandements est rigoureuse : arrachage des chardons, destruction des mauvaises herbes, et même des marguerites. "J'aime bien les beaux gazons, c'est un peu ma fierté. Et c'est un peu l'écrin qui met en valeur toutes mes plantations, toutes mes fleurs et tout mon jardin", explique-t-il.    

Des alternatives  

Ce modelé de gazon, adopté dans neuf jardins sur dix en France, est remis en question. Avec le changement climatique, il est accusé d'utiliser trop d'eau, et de ne pas laisser le temps à la biodiversité de se développer. Des solutions existent. Dans l'Aveyron, un semencier a créé une variété plus résistante à la chaleur. À 25 degrés, l'herbe jaunit, mais ne meurt pas. Dans son jardin de banlieue parisienne, Carole Lecaillon a cessé d'entretenir son gazon il y a cinq ans. Elle a réduit sa surface de pelouse et multiplie les ilots de plantes, qu'elle laisse se développer à leur rythme. Elle n'arrose presque plus, a cessé les produits chimiques et se réjouit d'avoir un jardin "plus frais"

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.