Elles sont de plus en plus présentes dans nos campagnes, et pourtant l'élevage caprin n'existait pas en Bretagne et dans les Pays de la Loire il y a encore 25 ans. Un développement rapide, rendu possible par la facilité d'installation de ces éleveurs, mais aussi par l'engouement des consommateurs pour les produits au lait de chèvre. Emmanuel Dousselin est l'un des premiers à s'être installé en Bretagne. Non issu du monde agricole, il possède aujourd'hui un cheptel de 250 animaux. Pour lui, élever des chèvres est à la portée de tous. "C'est accessible, parce qu'en termes de moyens techniques, de surface agricole, c'est peu exigeant", déclare l'éleveur.
Moins d'investissement de départ
Une facilité d'installation par rapport aux autres filières d'élevage. Moins de machines agricoles, et donc moins d'investissement de départ. Le lait de chèvre est également vendu près de deux fois plus cher que le lait de vache. Le litre est vendu 80 centimes à la coopérative. Le reste, Emmanuel Dousselin le transforme en fromage, entre 200 et 300 sortent chaque jour de la fromagerie. Un succès économique qui explique l'extension géographique du domaine caprin. Dans sept ans, un tiers des exploitations caprines des Pays de la Loire et de Bretagne devront trouver un repreneur. Un enjeu majeur pour toute la filière.
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