Cet article date de plus de quatre ans.

Grande distribution : "Ce ne sont pas des tendres, moi non plus, ça tombe bien" dit Emmanuel Macron

Dans une interview donnée à plusieurs titres de presse régionale, Emmanuel Macron revient sur la loi alimentation, promulguée en octobre 2018. "Quatre millions d'euros d’amendes ont été prononcées envers les distributeurs pour non-respect des règles", a-t-il précisé.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Emmanuel Macron, mardi 18 février 2020 à Mulhouse (Haut-Rhin). (JEAN-FRANCOIS BADIAS / POOL / AFP)

"La loi alimentation commence à produire des effets", mais il faut que "tous les acteurs de la chaîne soient responsables", a déclaré Emmanuel Macron répondant à une interview pour plusieurs titres de presse régionale et dont franceinfo a eu connaissance, alors que le Salon de l'agriculture ouvre ses portes samedi 22 février.

Si le président de la République salue nommément le travail de Lidl "qui contractualise, donne du prix et de la visibilité", il explique que "les contrôles ont été multipliés" et que "quatre millions d'euros d’amendes ont été prononcées envers les distributeurs pour non-respect des règles".

Aucune tolérance pour les violences à l'encontre des agriculteurs

"Nous avons assigné Leclerc", poursuit le chef de l'Etat pointant ceux "qui essayent de contourner la loi avec leurs centrales d’achats en Belgique ou ailleurs". "Ce ne sont pas des tendres, moi non plus, ça tombe bien", assène Emmanuel Macron.

Promulguée en octobre 2018, la loi alimentation vise notamment à éviter la guerre des prix entre les quatre grands de la distribution en France, eux qui réclament des tarifs toujours plus bas à leurs fournisseurs de l'industrie agroalimentaire.

Questionné sur l'agribashing, le président de la République explique qu'il ne tolèrera "aucune violence à l’encontre des agriculteurs". "Les tensions, on les sent sur l'élevage et le bien-être animal, sur l'agriculture et l'utilisation des pesticides".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.