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Grippe aviaire : que vont devenir les canards abattus ?

Le ministre de l’Agriculture a annoncé, mardi, que les 360 000 canards encore vivants dans les Landes seront finalement abattus. Les carcasses, transformées en farines animales, serviront ensuite de combustible.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les employés d'un élevage de 32 000 canards destinés à l'abattage, à Belloc-Saint-Clamens (Gers), le 6 janvier 2017. (REMY GABALDA / AFP)

Ce n'est pas 600 000 comme initialement annoncé, mais 360 000 canards qui vont finalement être abattus dans les Landes "dans les quinze jours à venir". Le chiffre a été revu à la baisse, mardi 21 février, par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. Ces abattages massifs doivent servir à enrayer l'épidémie de grippe aviaire qui a démarré au mois de novembre dernier. 

Pour des raisons sanitaires, les animaux doivent obligatoirement être euthanasiés à l'abattoir. Les carcasses sont ensuite emmenées dans les usines d'équarrissage dans des camions spéciaux, équipés de protections étanches, a détaillé à l'AFP une source du ministère de l'Agriculture. Pour ne pas risquer de propager le virus, les véhicules sont désinfectés avant et après chaque trajet.

Un combustible pour les cimenteries

Une fois à l'usine d'équarrissage, les canards morts sont broyés et "cuits" à haute température et haute pression pour être transformés en farines ensuite stérilisées. "Comme elle ne peut pas être recyclée dans l'alimentation animale, la farine est ensuite utilisée comme combustible en raison de son haut pouvoir calorifique interne et sert notamment dans les cimenteries", précise la source du ministère de l'Agriculture.

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