L'armée française mobilisée contre la peste porcine
Plusieurs cas de peste porcine ont été détectés en Belgique. Pour protéger les élevages français, le ministre de l'Agriculture a décidé d'envoyer des militaires à la frontière.
Premiers jalons d'une frontière sanitaire : sur une trentaine de kilomètres, une clôture d'1,5 mètre de haut va s'ériger entre les Ardennes et la Meuse. Objectif ? Faire barrage aux sangliers porteurs de la peste porcine. À Breux (Meuse), les premières battues ont commencé jeudi 24 janvier. 200 chasseurs et traqueurs se dispersent sur 300 hectares. 21 sangliers ont déjà été abattus. Le ministre de l'Agriculture a annoncé des renforts.
Une maladie sans danger pour l'humain
En septembre 2018, la maladie a été détectée en Belgique sur des sangliers retrouvés morts, dans la région d'Étalle. Au sud du pays, deux clôtures ont déjà été installées, mais les derniers animaux contaminés ont été retrouvés à un kilomètre de la frontière française. Résultat ? L'Hexagone met en place une zone blanche pour créer un vide sanitaire et éviter la propagation. Deux autres barrières renforcées au nord et au sud vont être construites. La peste porcine africaine est sans danger pour l'humain, mais elle est mortelle pour les sangliers et les porcs. Elle peut décimer un élevage entier.
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