Plusieurs centaines de personnes rassemblées à Rennes en soutien au maire auteur d'un arrêté anti-pesticides
Le maire de Langouët, en Ile-et-Vilaine, doit comparaître devant la justice pour avoir maintenu son arrêté contre l'avis de l'état.
"Laissez nos maires nous protéger." Plusieurs centaines de personnes étaient réunis, devant le tribunal administratif de Rennes, sur les coups de 9h, jeudi 22 août, en soutien au maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), convoqué pour avoir pris un arrêté interdisant l'usage de pesticides près des habitations. Entre 500 personnes, selon la police, et plus d'un millier, selon les organisateurs, étaient déjà présents devant le tribunal administratif pour soutenir Daniel Cueff.
#Rennes #Pesticides Le maire de Langouët @DanielCueff sort du tribunal acclamé par la foule. pic.twitter.com/vJe8stoTKb
— FB Armorique (@bleuarmorique) 22 août 2019
"Mme la préfète, laissez nos maires nous protéger", interpellait une bannière de soutien au maire. De nombreux soutiens sont venus en réponse à l'"Appel des coquelicots", lancé par l'hebdomadaire satirique Charlie hebdo, dont la rédaction est présente au rassemblement. "STOP AUX PESTICIDES ! La rédaction de Charlie est à Rennes", clame le journal sur sa page Facebook, appelant les lecteurs à se mobiliser. Des associations environnementales, mais aussi plusieurs élus, sont également venus soutenir le maire, a constaté l'AFP.
STOP AUX PESTICIDES - EN DIRECT
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) 22 août 2019
8h30 les premiers soutiens au maire de Langouët sont sur place devant le tribunal administratif de Rennes.
Les militants du collectif #Nousvoulonsdescoquelicots et des lecteurs de #CharlieHebdo ont répondu présents. pic.twitter.com/EeJDe8bJGD
En mai dernier, le maire de la commune de 602 habitants avait pris un arrêté interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel". La préfecture d'Ile-et-Villaine s'était positionnée contre cet arrêté.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.