Ruralité : le rôle capital des vétérinaires pour les exploitations des campagnes

Lise Chenet, 31 ans, connait par cœur les routes des environs de Seyne, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle est vétérinaire rurale et parcourt 30 000 km par an, pour aller de ferme en ferme. Ce jour, elle réalise des prises de sang pour plus de 80 vaches laitières. Le contact avec les éleveurs est également essentiel. Son travail, valorisant, est aussi physique. "Ce n'est pas compliqué, c'est juste qu'on apprend à répéter le geste", confie-t-elle.    

"Pour nous il en faut, c'est obligatoire"  

Lise ne pensait pas devenir vétérinaire rurale, mais a découvert le cursus a l'école. "Effectivement c'est compliqué parce qu'il y a des contraintes, il faut se lever la nuit, il faut y aller le week-end, sortir quand il fait froid. Mais (…) j'ai toujours aimé être dehors, être au contact des animaux, j'adore la relation, les échanges que l'on peut avoir avec les éleveurs", explique-t-elle.  L'un d'eux, Nathanaël Besson, s'inquiète de voir disparaître les vétérinaires des zones rurales. "Je peux comprendre que c'est mieux d'être toujours au propre, toujours au chaud (…) Mais pour nous il en faut, c'est obligatoire", confie-t-il.