Tendance : les urbains se partagent des jardins
Le besoin de jardinier se confirme depuis le début de la crise sanitaire. Comment cultiver son potager dans des endroits insolites ?
Pas besoin d'être à la campagne pour faire pousser ses légumes. Au milieu des immeubles, à deux pas du centre de Strasbourg (Bas-Rhin), des urbains travaillent le sol avec ou sans expérience en la matière. "C'est nouveau mais c'est passionnant. Si on ne sait pas ce que c'est, d'où ça vient, comment ça pousse, on est dépendant de plein de choses extérieures et si on ferme toutes les portes même à l'heure de la mondialisation on se retrouve avec son paquet de pâtes", témoigne Fabrice, jardinier bénévole.
Un retour à la nature proche de chez soi
Chacun vient au jardin pour ses propres raisons et les urbains sont de plus en plus nombreux à s'y intéresser. "On sent bien que dès qu'un jardin se crée tout de suite on a des gens qui veulent y aller. La Covid a sans doute intensifié un peu cette envie d'un retour à la nature tout près de chez soi", témoigne un jardinier bénévole. La pression est forte pour créer des jardins partagés, elle l'est encore plus sur les jardins familiaux. La ville de Strasbourg n'est pas en mesure de répondre à toutes les demandes.
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