Une première laiterie se dit prête à reprendre des éleveurs lâchés par Lactalis

Environ 50 fermes sur les 300 qui ne seront bientôt plus collectées par le géant mondial du lait pourrait être appelées à travailler pour le groupe LSDH dans l'ouest de la France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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De la crème liquide emballée dans une usine LSDH à Saint-Denis-de-l'Hôtel, près d'Orléans (Loiret), le 22 janvier 2016. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

L'entreprise laitière LSDH a annoncé, vendredi 11 octobre, être prête à collecter le lait d'une cinquantaine de fermes sur le point de perdre leur contrat avec Lactalis. "Un certain nombre de producteurs abandonnés sont très proches de notre usine de production de Cholet" (Maine-et-Loire), a déclaré le président de LSDH, Emmanuel Vasseneix. Cette nouvelle usine ne tourne pas au maximum de ses capacités et fait face à un afflux de demande supplémentaire.

L'entreprise a organisé cette semaine une réunion avec des producteurs Lactalis. "Il y a un peu de conditionnalité, il faut que les éleveurs adhèrent à notre philosophie", précise le patron de LSDH, qui tient à spécifier qu'il ne cherche pas à faire une "opération de com', à jouer les sauveurs", ni à "créer un appel d'air". L'alimentation des vaches sans OGM et l'accès au pâturage font partie du socle demandé aux postulants.

La multinationale Lactalis, qui possède les marques Président, Lactel et Galbani, a annoncé qu'elle allait réduire progressivement de près de 9% ses volumes collectés en France, dans l'optique de mieux payer chaque tonne de lait. Environ 300 fermes ne seront plus collectées à terme par Lactalis dans l'est de la France et autour de la Vendée.

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