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Vidéo Mozambique : Un mois après le passage du cyclone Idai, la crise alimentaire persiste

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Le 14 mars, s'est abattu le "pire désastre naturel" qu'a connu le Mozambique, un des pays les plus pauvres du monde. Le Programme alimentaire mondial nécessite des fonds financiers pour poursuivre leurs interventions.
VIDEO. Mozambique : Un mois après le passage du cyclone Idai, la crise alimentaire persiste Le 14 mars, s'est abattu le "pire désastre naturel" qu'a connu le Mozambique, un des pays les plus pauvres du monde. Le Programme alimentaire mondial nécessite des fonds financiers pour poursuivre leurs interventions. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le 14 mars, s'est abattu le "pire désastre naturel" qu'a connu le Mozambique, un des pays les plus pauvres du monde. Le Programme alimentaire mondial nécessite des fonds financiers pour poursuivre leurs interventions.

Des zones inondées, des toitures arrachées, une population sous le choc… Le cyclone Idai a Iaissé dans son sillage des régions dévastées. Un mois après le passage de la tempête, le Mozambique tente de se reconstruire.

Les 90 % de Beira, la deuxième ville du pays, ont été "endommagés ou détruits". "Quand on traversait la ville, c'était un paysage assez apocalyptique. La population avait l'air traumatisée", se remémore Déborah Nguyen, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM). Depuis la catastrophe, l'organisme porte secours aux deux millions de personnes qui nécessitent une aide alimentaire. Les membres du PAM fournissent des "vivres" mais aussi des "services sanitaires" aux plus démunis qui ont notamment été affectés par la destruction partielle des hôpitaux du pays.

Des risques immédiats

Plus de 700 000 hectares de cultures ont été emportés par les eaux alors que la principale récolte devait avoir lieu entre avril et mai. "S'il n'y a aucune aide qui est apportée aux paysans qui ont été affectés, ils risquent de se retrouver sans rien à manger", explique Déborah Nguyen qui précise que des épidémies de choléra et de paludisme sont à craindre.

Pour les trois prochains mois, le PAM a besoin de 118 millions d'euros pour l'assistance alimentaire, la logistique et les télécommunications d’urgence.

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