Burkina Faso : les attaques djihadistes se multiplient
Plus de 50 personnes ont été tuées mardi et mercredi 25 décembre par deux attaques terroristes successives.
Le Burkina Faso à nouveau plongé dans l'horreur. Deux attaques terroristes ont eu lieu en seulement quelques heures au nord du pays. Mardi 24 décembre, 42 personnes sont tuées, dont 31 femmes à Arbinda, puis, plus tard dans la nuit, une dizaine de militaires périssent dans une attaque à Hallalé, 60 kilomètres plus au sud. Un deuil national de 48 heures a été décrété. "Dites aux civils que nous sommes ensemble et que c'est ensemble que nous gagnerons cette bataille", a indiqué Chérif Sy, le ministre de la Défense burkinabé. 80 terroristes ont été tués après la première attaque, qui visait directement un détachement militaire. Une centaine de motos appartenant aux djihadistes, selon l'armée burkinabée, et des munitions ont été saisies.
71 soldats tués au Niger le 10 décembre
Comment endiguer la vague terroriste qui frappe la région ? Depuis quatre ans, les djihadistes progressent vers l'ouest et le sud du Mali, dans cette zone dite des trois frontières, avec le Burkina Faso et le Niger. Le 10 décembre 2019 déjà, 71 soldats avaient été tués dans l'attaque d'une base militaire à Inates au Niger. Au Burkina Faso, le djihadisme s'enracine rapidement selon les spécialistes, prospérant notamment sur la pauvreté et la corruption.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.