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Dieuze : la ville sans son 13e régiment

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Dieuze : la ville sans son 13eme régiment
Article rédigé par France 3 - H. Hug, J.-M. Lequertier, D. Fuet, S. Lacombe
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En vingt ans, l’armée de terre a perdu plus de la moitié de ses effectifs. Fin de la Guerre froide, chute du mur de Berlin, les soldats sont de moins en moins nombreux. Des casernes ont fermé leurs portes. Le sud-est de la France est particulièrement touché.

À Dieuze (Moselle), la caserne occupe toujours quelques dizaines d’hectares. Mais en lieu et place du 13, le 13e régiment de parachutistes, elle abrite désormais un centre de formation militaire. Retour sur le départ du 13, c’était en 2011, un millier de militaires et leurs familles plient bagages, après 48 ans de présence à Dieuze. Une bérézina annoncée pour la ville. Onze ans plus tard, Dieuze n’est pas finie, mais sérieusement abîmée. Une école a fermé, la population a vieilli, des dizaines de commerces ont mis la clé sous la porte. 

Redynamiser le centre-ville  

Ceux qui ont survécu ont dû consentir une baisse de revenus."On pouvait être à 850 personnes par jour lorsque le 13e régiment était présent. Aujourd’hui, on est à 400, 450", constate Arnaud Guérin, buraliste. "Ça ne reviendra jamais comme le 13", regrette Sophie Malot, fleuriste. Mais pas question de baisser les bras. Pour redynamiser le centre-ville, la mairie a lancé l’opération commerce à l’essai. Six ont déjà ouvert en deux ans.   

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