Euro 2016 : la France a gagné le match de la sécurité
L'Euro 2016 a été placé sous haute surveillance dans un contexte de risques terroristes. Policiers et gendarmes ont été très mobilisés depuis début juin. Mis à part les bagarres de hooligans au début de l'Euro, la compétition s'est plutôt déroulée dans le calme.
La sécurité, c'était le défi majeur de cet Euro 2016. La France vit sous la pression d'une menace terroriste, en plein état d'urgence. Après un mois de compétition, le pari est gagné. "Il y a un exploit que je veux saluer. Plus de 100 000 hommes ont été mobilisés et ont besoin de repos dans les prochains jours", se félicite le Premier ministre Manuel Valls. La première crainte pesait sur les dix fans zones. Celle de Paris pouvait accueillir jusqu'à 92 000 spectateurs, celle de Marseille 80 000. Le dispositif de sécurité était important : système de vidéosurveillance, palpations multiples à l'entrée des zones. 3 000 agents ont été déployés partout en France pour épauler policiers et gendarmes.
24 millions d'euros pour la sécurité
Un système de sécurité à la hauteur malgré quelques légers incidents pour un coût de 24 millions d'euros. Pour les dix stades où s'est déroulée la compétition, ce sont 90 000 personnes qui ont été mobilisées : 42 000 policiers, 30 000 gendarmes et 10 000 militaires. Avant d'accéder aux stades, les supporters étaient filtrés par les policiers avant d'être fouillés. À l'intérieur, ils étaient surveillés par des milliers de caméras. Dans les villes, le début de la compétition a été perturbé par des heurts violents entre supporters. L'alcool a alors été interdit la veille et les jours de match dans les centres des villes. Finalement, un millier de personnes a été interpellé, 600 placées en garde à vue et 56 condamnées.
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