Parmi les 4 000 militaires qui défileront demain sur les Champs-Élysées, les légionnaires seront une nouvelle fois l'un des régiments les plus applaudis. Nos équipes ont suivi l'entrainement du 2e régiment étranger d'infanterie dans le sud de la France.
Roquettes, obus de mortier, le poste français de Canjuers (Var) est pris pour cible. Très vite, il faut mettre les blessés à l'abri derrière les murs de protection, les "bastion walls". C'est un exercice, mais la scène est très proche de la réalité. Le camp est à nouveau attaqué : les soldats se mettent à couvert dans un container, pendant que d'autres préparent la riposte.
"Apprendre à mutualiser, à faire vite et bien"
Ces exercices d'alerte servent à tester la réactivité des hommes. Le calme, le sang-froid aussi. "L'intérêt de l'exercice, c'est d'apprendre à mutualiser, à faire vite et bien, et le minimum des gestes qui sauvent avant de pouvoir évacuer sur une chaine santé efficace", explique l'un d'entre eux. Comme en opération, l'hélicoptère n'est jamais très loin. Les blessés les plus graves sont embarqués en priorité ; ils seront pris en charge dans un hôpital militaire, à l'écart de la ligne de front. Aujourd'hui, tous ces soldats participent à l'opération Barkhane, quelque part entre le Mali et le Niger.
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