Liban : des militaires français tentent de maintenir la paix
Il y a 35 ans, le 23 octobre 1983, 58 soldats français et une famille libanaise sont tués lors d'un attentat. Un immeuble occupé par des parachutistes français à Beyrouth au Liban est la cible d'une attaque. Engagées depuis 40 ans, des troupes françaises sont présentes pour empêcher un nouveau conflit avec Israël.
Arme dans le dos, béret bleu sur la tête, la patrouille des soldats de la paix s'élance. Les militaires libanais devant, les Français juste derrière. Ambiance détendue, pourtant cette route est une frontière à très haut risque. D'un côté, le Sud Liban, de l'autre, Israël barricadé derrière un haut mur. Une ligne bleue est délimitée par des barils. Un tracé établi par Israël et contesté par le Liban. Deux États toujours en guerre officiellement. Les militaires des Nations Unies s'y interposent depuis 40 ans pour éviter l'escalade entre Israël et les groupes armés installés au Sud Liban.
Un calme précaire depuis 2006
En 2006, Israël envahit le Liban après des attaques du Hezbollah. Au bout d'un mois, l'armée israélienne se retire derrière la ligne bleue, depuis le calme est précaire. Sur la route du retour à la base, les militaires traversent le Sud Liban. Drapeaux au vent, portraits, tout témoigne de la présence du Hezbollah. Un parti politique, mais aussi une véritable armée soutenue par l'Iran, ennemi juré d'Israël. Dans ce conteste tendu, au camp français on répertorie les incidents réguliers.
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