Otages libérés au Burkina Faso : deux soldats français tués
Les hommages se sont multipliés après la mort de deux soldats dans l'opération de libération des otages au Burkina Faso. Les deux hommes étaient basés dans le Var, où l'émotion est grande.
Une cérémonie d'hommage national leur sera rendue mardi 14 mai aux Invalides. Ils s'appelaient Cédric de Pierrepont, 33 ans, chef de groupe commando et Alain Bertoncello, 28 ans, commando de marine également. Ils ont donné leur vie pour libérer quatre otages au Burkina Faso. La ministre des Armées, Florence Parly, leur a rendu un hommage appuyé. "Le maitre Cédric de Pierrepont et le maitre Alain Bertoncello, n'ont pas tremblé, n'ont pas hésité une seconde face aux ravisseurs terroristes, ils ont protégé les otages au prix de leur propre vie."
Émotion dans le Var
Les deux hommes appartenaient au commando Hubert, un groupe d'élite de la marine nationale qui peut aussi intervenir à terre. En particulier pour libérer des otages. Ces soldats sont intégrés à l'opération Barkhane qui couvre cinq pays africains. À Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) où ils étaient basés, l'émotion est grande. "Ils ont pris de risques pour sauver ces deux personnes qui sont allées dans des endroits où ils ne devaient pas aller (…) ça fait toujours mal quand il y en a qui ne reviennent pas", témoigne Lucien Deloof, de l'Association des marins et anciens combattants de Saint-Mandrier-sur-Mer.
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