Porte-avions : le "Charles-de-Gaulle" reprend la mer
Le porte-avions français qui participe à la lutte contre les jihadistes prendra sa retraite en 2040. Reportage à bord de ce monument.
En apparence, le porte-avions Charles de Gaulle n'a pas changé et pourtant il a été rénové de fond en comble pendant dix-huit mois. La coque a été repeinte, un nouveau système de combat a été installé, les cœurs des réacteurs ont été remplacés et le catapultage a lui aussi été revu. Le rafale à 75 mètres de piste seulement pour prendre son envol à 250 km/h. Au sol, le décollage est contrôlé par ce qu'on appelle les "chiens jaunes", des hommes vêtus de vestes jaunes.
Haut comme un immeuble de 25 étages
Pendant un an et demi, ils ont dû travailler autrement. "On s'est entraîné pendant l'arrêt technique (...) On est allé sur les porte-avions américains et là on reprend", explique le capitaine de corvette Jean-Philippe. Pendant les entraînements, les vols durent moins d'une heure mais lors de missions dites opérationnelles, les pilotes peuvent rester 5, 6 ou 7 heures dans les airs et aller frapper l'ennemi à plus de 1 000 kilomètres du porte-avions. Le Charles de Gaulle mesure 260 mètres de long, il est aussi haut qu'un immeuble de 25 étages. Il pourra repartir en mission début 2019. Il est un outil de dissuasion, mais aussi une machine de guerre. Chaque engagement du porte-avions est un signal fort pour l'ennemi, d'autant plus que les rafales, sur ordre du président de la République, peuvent être armés de missiles nucléaires.
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