Cet article date de plus de quatre ans.

Syrie : l'armée américaine renvoie des blindés dans le nord-est du pays pour "défendre les forces de la coalition"

En 2019, ce même type de véhicules de combat s'était retiré de la zone, sur décision du président américain Donald Trump qui a tenté début 2019 de rappeler l'ensemble des troupes américaines en Syrie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des chars M1 Abrams de l'armée américaine, le 14 février 2017, près de Constanta, en Roumanie. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

L'armée américaine a annoncé vendredi 18 septembre avoir déployé des blindés lourds dans le nord-est syrien, après plusieurs incidents ayant opposé les forces américaines à l'armée russe dans cette région où Washington maintient désormais une présence limitée. Le commandement central de l'armée américaine au Moyen-Orient (Centcom) a "déployé un radar Sentinel, accru la fréquence des patrouilles aériennes au dessus des zones contrôlées par les forces américaine et déployé des véhicules de combat Bradley" dans cette zone contrôlée par les Etats-Unis et leurs alliés kurdes, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du Centcom, le commandant Bill Urban.

Les blindés ont été aéroportés depuis une base du Koweit, a précisé dans un autre communiqué le porte-parole de la coalition antijihadiste, le colonel Wayne Marotto.

"Défendre les forces de la coalition"

Ces mesures sont destinées à "défendre les forces de la coalition dans cette zone et à s'assurer qu'elles poursuivent leur mission (...) sans interférence", a souligné le porte-parole. Il n'a pas mentionné la Russie mais plusieurs incident ont opposé ces dernières semaines les militaires américains aux forces russes désormais déployées le long de la frontière turque, conformément à un accord avec Ankara. "Les Etats-Unis ne cherchent à entrer en conflit avec aucun autre pays en Syrie, mais ils défendront les forces de la coalition si nécessaire", a souligné le commandant Urban.

Les Bradley s'étaient retirés l'an dernier de cette zone, sur décision du président américain Donald Trump qui a tenté début 2019 de rappeler l'ensemble des troupes américaines en Syrie, avant d'accepter d'en laisser quelques centaines pour y garder les puits de pétrole.

Fin août, sept soldats américains avaient été blessés au cours d'une collision avec un véhicule russe. Des vidéos mises en ligne sur Twitter, apparemment filmées par des témoins et les Russes eux-mêmes, montraient des blindés et des hélicoptères russes tentant de bloquer des véhicules américains, puis les forcer à quitter la zone.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.