Syrie : la question du retour des jihadistes français
Alors que l'État islamique perd du terrain à Raqqa, son fief syrien, la question des jihadistes français se pose et fait polémique.
C'est depuis Raqqa en Syrie que les attentats du 13 novembre 2015 ont été organisés. De nombreux jihadistes français y combattent dans les rangs de l'État islamique. Interrogée sur le sort de ceux qui s'y trouvent encore, la ministre des Armées, Florence Parly, répond : "Si certains périssent dans ces combats, c'est tant mieux". D'un point de vue du droit, les spécialistes s'accordent : les combattants ennemis peuvent être tués par les forces armées en zone de guerre.
Une méthode qui fait polémique
Le fait que certains soient individuellement pris pour cible est plus contestable. Ces opérations homicides ont été assumées par François Hollande dans le célèbre livre-entretien publié par Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Exécutions pour certains, neutralisation pour les autres : la méthode fait débat. Selon les derniers chiffres de l'Élysée, 700 Français combattraient en Irak et en Syrie dans les rangs du groupe État Islamique.
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