Trafics de drogue : de plus en plus d'armes aux mains des trafiquants
L'affaire du policier tué à Avignon (Vaucluse) lors d'un contrôle dans le cadre d'une opération anti-drogue est l'occasion pour France Télévisions de revenir sur l'usage de plus en plus répandu d'armes à feu par les trafiquants.
Le meurtre d'un policier lors d'un contrôle anti-drogue à Avignon (Vaucluse) rappelle à quel point les armes à feu sont répandues chez les trafiquants. En quelques mois, la répression des trafics de drogue s'est intensifiée, et 1 700 points de deal ont été démantelés depuis janvier. Mais des fusillades ont eu lieu en plein jour à Marseille (Bouches-du-Rhône) ou à Nîmes (Gard). Lors d'un grand nombre d'opérations, des armes sont découvertes en même temps que la drogue et l'argent. "Dans une affaire de drogue sur trois, des armes sont saisies", selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui parle d'une "militarisation" du trafic.
Un accès facilité par Internet
L'accès aux armes est de plus en plus facilité grâce au dark web. "On assiste à un trafic important, via l'Europe de l'est, d'armes de guerre (...) On peut en acheter sur Internet, vous avez aussi des réseaux sociaux, comme Snapchat, où vous trouvez des trafiquants d'armes comme des trafiquants de drogue. Donc les moyens d'accès aux armes sont extrêmement répandus contrairement à il y a 20 ans", explique David Le Bars, du syndicat des commissaires de la police nationale.
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