Des les Cévennes, les collants sont made in France

L’histoire des Cévennes, c'est celle des mûriers et des vers à soi qui ont fait le bonheur des tisseurs de bas pendant des décennies. Seules quelques entreprises restent dans la danse du voile. Dans l'entreprise Sotexmi-Clio, la fabrique s'est adaptée. Elle a même réussi à exporter le traditionnel bas nylon, galbé à la vapeur. "Ça c'est la tradition française. Le bas nylon c'est le bas des années 1950, de l'après-guerre", explique Thierry Pougnet, le cogérant. "Ça fait partie d'une série que nous commercialisons très bien", ajoute-t-il.

Un savoir-faire français

Les nouveaux marchés font partie des marchés de niches, de créateurs, de haute couture ou même pour des spectacles de cabaret. Les danseuses du Crazy Horse sont les plus célèbres ambassadrices de la marque. Depuis dix ans, elles ne portent que des bas de la petite entreprise des Cévennes. Avec 300 000 paires par an, la société produit deux fois moins de pièces qu'avant. Mais l'objectif n'est plus la quantité, mais le savoir-faire.