Artisanat : luthière, une vie en harmonie avec le violon
Lorsqu’elle joue du violon, c’est un voyage dans ses souvenirs d’enfance, à la naissance d’une passion qui ne la quittera plus. Une relation fusionnelle entre Inès Morin et l’instrument de sa vie. Inès n’a pas choisi ce métier ancien par hasard. Du plus loin qu’elle se souvienne, la lutherie l’a toujours intéressée. En lutherie, la pièce maîtresse, c’est la table d’harmonie. Elle doit être travaillée avec justesse et patience. "On a besoin d’un maximum de volume à l’intérieur de la caisse", dit Inès.
Affiner ses connaissances
80 pièces en tout, qu’il faut façonner, ajuster puis assembler une à une. Un travail minutieux. Mais elle le sait déjà, vivre de la lutherie à son compte est très difficile. À 25 ans, et pour s’assurer un salaire, Inès doit s’éloigner de son village des Cévennes, direction Montpellier (Hérault), où elle occupe un emploi de luthier à mi-temps dans un atelier de restauration. Auprès du maître des lieux, Olivier, elle va pouvoir affiner ses connaissances. Une vie en harmonie avec le violon. Une vie pour que les traditions ne s’oublient pas.
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