Cet article date de plus de trois ans.

Agents morts en service : Emmanuel Macron souhaite créer un statut de "mort pour le service de la République"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Agents morts en service : Emmanuel Macron souhaite créer un statut de "mort pour le service de la République"
Agents morts en service : Emmanuel Macron souhaite créer un statut de "mort pour le service de la République" Agents morts en service : Emmanuel Macron souhaite créer un statut de "mort pour le service de la République" (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, T. Paga, M. Beaudouin, N. Sadok, M. Mulot, T. Amourous
France Télévisions
France 2

Emmanuel Macron souhaite voir s'inscrire dans la loi une mesure visant à rendre hommage aux agents de service public décédés dans des circonstances exceptionnelles. Leurs enfants devraient ainsi devenir des pupilles de la République. L'annonce pourrait concerner les policiers ou encore le personnel soignant.

Des soignants qui se battent contre l'épidémie de Covid-19, des sauveteurs, des pompiers qui tentent de secourir des vies... S'ils décèdent en mission, leurs enfants pourraient désormais avoir un nouveau statut. "Un statut spécifique, celui de 'Mort pour le service de la République', qui permet à leurs fils, à leurs filles, de devenir des pupilles de la République", a précisé Emmanuel Macron.

Une étape insuffisante ?

Le statut de "pupille de la République" se rapprocherait de celui des pupilles de la Nation, qui existe depuis 1917. Elles sont aujourd'hui 35 000, dont 966 âgés de moins de 21 ans. La nation adopte et aide financièrement les enfants de militaires, policiers ou agents publics tués ou blessés par une agression extérieure, de victimes d'attentat ou eux-mêmes blessés par le terrorisme. Élargir ce statut aux soignants décédés du Covid-19 est toutefois une étape insuffisante pour Thierry Amouroux, syndicat infirmier : "Ça va concerner, heureusement, peu de personnes décédées en exercice de leurs fonctions, mais vous avez 125 000 soignants contaminés, à qui on refuse la reconnaissance en maladie professionnelle, et qui vont porter les stigmates pendant des années."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.