"Je veux sortir car j'ai des soucis de santé": la décision concernant la seconde demande de libération de Patrick Balkany sera rendue le 13 novembre
Cette demande est liée à sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale.
La décision sur la seconde demande de libération de Patrick Balkany a été mise en délibéré et sera rendue le 13 novembre à 9 heures. Cette demande est liée à sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale. Si la demande est acceptée, Patrick Balkany sera libre, mais sous contrôle judiciaire. Si elle est refusée, ses avocats pourront redéposer d'autres demandes par la suite.
Le maire de Levallois-Perret est apparu fatigué et anxieux au tribunal ce mardi 5 novembre après-midi. "Ma demande est la même que la première, je veux sortir car j'ai des soucis de santé", a-t-il déclaré. Son avocat Eric Dupond-Moretti a plaidé sa cause : "On essaie de cumuler la fraude fiscale et le blanchiment. C'est un OJNI [objet judiciaire non identifié]. Ce traitement du dossier est totalement injuste". Il a demandé à la cour un délibéré rapide.
De son côté, l'avocat général a insisté sur les risques de fuite de Patrick Balkany : "Il y a un risque possible, plausible, prévisible, et M. Balkany n'en est pas exempt. Le risque de fuite est un motif toujours fondé."
"Un peu d'humanité"
Incarcéré depuis le 13 septembre, le maire de Levallois-Perret a déjà vu sa première demande de mise en liberté, liée à sa condamnation à quatre ans de prison pour fraude fiscale, acceptée le 28 octobre par la cour d'appel. Cette demande avait été déposée mi-septembre par les avocats du maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) dans la foulée de sa condamnation pour fraude fiscale à quatre ans ferme avec mandat de dépôt.
Condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale, Patrick Balkany demandait sa libération et "un peu d'humanité" aux juges, en raison de son "âge" et de son "état de santé". Ni lui, qui a refusé d'être extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de la Santé, ni ses avocats n'étaient présents au délibéré.
Son épouse, Isabelle Balkany, a également été condamnée à de la prison ferme, mais le tribunal n'a pas jugé utile d'assortir cette peine d'un mandat de dépôt, qui aurait signifié une incarcération immédiate, comme pour son mari.
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