Mineurs lorrains : déboutés par la justice
755 anciens mineurs lorrains exposés à des produits nocifs réclamaient davantage de dommages et intérêts. Si le préjudice d'anxiété avait été reconnu en 2015, deux ans plus tard il ne l'est plus. Ils ont été déboutés ce 7 juillet par la justice en appel.
Le préjudice d'anxiété des anciens mineurs lorrains n'a pas été reconnu. Leur colère est immense ce vendredi 7 juillet au matin, à la sortie de la cour d'appel de Metz (Moselle). "C'est scandaleux. C'est une décision de République bananière. C'est idiot ce qui a été décidé. On nous traite comme des moins que rien. Demain on a le droit d'aller au travail, de mourir et de fermer sa gueule", s'emporte l'un d'eux devant les médias.
Les conséquences du jugement
La juridiction estime que Charbonnages de France a pris les mesures nécessaires de protection de ses employés. Cette décision en appel a des conséquences certaines : les 1 000 euros de dommages et intérêts par travailleur obtenus en première instance ne seront finalement pas versés. Après cette désillusion, les mineurs envisagent de se pourvoir en cassation.
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