Cet article date de plus de six ans.

Pierre Bédier : "les conditions ne feront que s'aggraver"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Pierre Bédier : "les conditions en feront que s'aggraver"
Pierre Bédier : "les conditions en feront que s'aggraver" Pierre Bédier : "les conditions en feront que s'aggraver"
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Le Président du Conseil départemental des Yvelines (LR), Pierre Bédier est l'invité du Grand Soir 3 ce vendredi 26 janvier. Cet ancien Secrétaire d'État chargé des programmes immobiliers de la justice revient sur le blocage des prisons qui paralyse le milieu carcéral français depuis une dizaine de jours.

Un sentiment d'abandon. Depuis plusieurs jours, les surveillants d'administrations pénitentiaires opposent un bras de fer au gouvernement. Une situation qui s'enlise et qui s'aggrave en raison de la hausse de l'insécurité dans les prisons ainsi qu'à la fragilisation des conditions de travail face aux risques de la radicalisation des détenus. Pierre Bédier, ancien secrétaire d'État chargé des prisons sous la présidence de Jacques Chirac évoque des "problèmes vitaux" pour ces fonctionnaires. "Ils savent que parce que le phénomène de l'islamisme n'est pas endigué, les conditions ne feront que s'aggraver. Je ne pense pas qu'avec trente millions d'euros, on va régler le problème", explique-t-il.

La radicalisation au cœur du sujet

La question de l'isolement des jihadistes revient de façon récurrente dans le débat. "Il faut les isoler, c'est absolument indispensable", tranche Pierre Bédier. "Dans une prison française, tout circule. Il faut trouver des établissement que l'on va dédier exclusivement à ces terroristes", poursuit l'invité de Soir 3. 

Membre du groupe Les Républicains, l'homme politique revient également sur les alternatives à la prison, qu'il juge "nécessaires". "Lorsque les peines méritent de la prison, parce que les personnes sont dangereuses pour les autres, il faut avoir des systèmes sévères. Lorsque le danger n'est pas physique, on peut être plus coulant si j'ose dire."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.