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Violences conjugales : une commission qui protège les victimes à la sortie de détention de leur agresseur

Publié Mis à jour
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Violences conjugales : une commission qui protège les victimes à la sortie de détention de leur agresseur
Article rédigé par France 2 - A. Lay, E. Sizarols, F. Dumont
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Une expérience est menée dans plusieurs villes pour protéger les victimes lorsque leur bourreau doit sortir de prison. Des commissions réunissant des magistrats, des associations et des policiers examinent la dangerosité de l’agresseur lorsqu’il arrive en fin de peine.

Ce sont des heures décisives au cœur de la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault). Magistrats, policiers, service d’insertion et de probation, associations de victimes et directeur de prison se réunissent pour décider si les auteurs de violences conjugales peuvent être libérés par anticipation. La priorité est de penser d’abord à la victime et en cas de sortie de son agresseur, de la protéger.

Un téléphone dédié

La commission a ainsi équipé une femme de 29 ans d’un téléphone grave danger. Tous les quinze jours, elle s’assure qu’il fonctionne bien. Pour prévenir les forces de l’ordre en cas de besoin, elle doit appuyer trois fois sur une touche. "Cela redonne confiance. Cela permet d’avoir une vie normale", explique la jeune femme, dont l’ancien compagnon est sorti de prison il y a trois mois. Il a été condamné pour violences aggravées. Une association agit après la libération des agresseurs, mais aussi en amont, en prévenant les victimes des sorties de détention à venir et cherchent à savoir si les victimes sont menacées.

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