Petits commerces : un droguiste propose 5 000 euros pour l'aider à trouver un repreneur
Certains patrons ont du mal à céder leur affaire quand ils veulent partir à la retraite, ce qui les pousse parfois à utiliser les grands moyens. À Strasbourg (Bas-Rhin), un droguiste offre 5 000 euros à la personne qui lui trouvera un repreneur.
C'est une affiche qui interpelle sur la vitrine d'une droguerie : "Qui veut gagner 5 000 euros ?". Une idée du gérant qui, plutôt que d'afficher "à vendre" sur son commerce, sollicite directement sa clientèle. "Je recherche un(e) cadre, quelqu'un qui a envie de changer de métier, et qui veut s'investir dans un commerce rigolo qui paye très bien. C'est le choix d'une vie, et c'est assez cher puisqu'on est la plus grosse droguerie de l'est de la France au niveau du chiffre d'affaires", explique Jean-François Feldman, gérant et propriétaire de la boutique.
Les salariés jouent les chasseurs de têtes
Le prix du fonds de commerce s'élève à 325 000 euros, soit la moitié du chiffre d'affaires annuel. À 63 ans, Jean-François Feldman aimerait prendre sa retraite. Mais il n'imagine pas fermer boutique et abandonner ses clients fidèles, qui ne veulent évidemment pas que ce commerce pratique disparaisse. Même les deux salariés jouent les chasseurs de têtes. Le bouche-à-oreille commence à porter ses fruits. Plusieurs potentiels acquéreurs se sont déjà manifestés.
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