Champagne : un procès pour traite d’êtres humains
Une affaire de traite d’être humains secoue la Champagne. Jusqu’à trois ans de prison ont été requis à l’encontre de six personnes soupçonnées d'avoir exploité des réfugiés pendant les vendanges. Explications.
Trois ans de prison requis à l’encontre de six suspects : ces derniers sont soupçonnés d’avoir exploité dans des conditions indignes des dizaines de demandeurs d’asile pendant les vendanges. Le jugement doit être connu ce vendredi 3 juillet. C’est une affaire dont les grandes maisons de Champagne se seraient bien passées.
Des saisonniers à peine nourris
Loin des images de luxe et de paillettes, il y a deux ans, des gendarmes ébahis découvrent un hébergement sordide où s’entassent depuis des jours plus de 70 vendangeurs saisonniers. La plupart sont des étrangers sans papier. Un réfugié afghan a accepté de témoigner devant nos journalistes : il dormait dans un pressoir avec d’autres saisonniers et confie que les travailleurs étaient à peine nourris. "On était 36 personnes dans la maison, on dormait par terre, et nous avions un seul repas par jour. On commençait à 5h30 et on terminait à 22h30", témoigne le jeune homme.
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