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Démontage des terrasses éphémères à Paris : "Une minorité ne le fera pas", assure la maire du 5e arrondissement

Les patrons de bars et restaurants parisiens doivent démonter leurs terrasses éphémères avant le 1er novembre. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les terrasses éphémères parisiennes doivent disparaître le 1er novembre. Photo d'illustration, le 23 juillet 2020.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Florence Berthout, maire divers droite du 5e arrondissment de Paris, a assuré dimanche 31 octobre sur franceinfo, qu'une "minorité" de patrons de bars et restaurants parisiens ne démontera pas leurs terrasses éphémères alors qu'elles doivent disparaître officiellement à partir du 1er novembre. 

À Paris, plus de 12 500 terrasses extérieures ont vu le jour après le premier déconfinement pour compenser la fermeture et les pertes économiques des bars et restaurants liés à la crise du Covid-19. Aujourd'hui, des patrons aimeraient garder ces espaces supplémentaires qui fut une respiration financière.

Non respect des règles et nuisances sonores

Mais un flou règne aujourd'hui sur la pérennisation ou pas de ces terrasses, car de nombreux établissements restent dans l'attente d'une autorisation permanente, dans un contexte où beaucoup de patrons ne respectent déjà pas le règlement : "Quelques petits malins, minoritaires, mais très agissants, avaient compris qu'ils ne respectaient pas du tout le règlement des étalages et des terrasses, et donc ils n'ont pas fait de demande", auprès de services de la mairie, explique-t-elle. "Il va y avoir une minorité qui ne le fera pas demain, ça, c'est clair ", affirme la maire du 5e arrondissement.

"Oui, aux terrasses éphémères, à condition que ça ne se solde pas par une confiscation de l'espace public. Et donc qu'il y ait la sanction pour cette minorité qui ne respecte pas"

Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris

à franceinfo

Selon la maire du 5e, Anne Hidalgo ne se donne pas les moyens humains de faire respecter les règles : "La réalité, c'est qu'il n'y a que la police municipale aujourd'hui qui est chargée du contrôle des terrasses. Les policiers le font de manière très, très aléatoire. Ce n'est pas le cœur de leur métier". Mais Florence Berthout pointe un bémol : "Une partie des agents de la police municipale parisienne, que Madame Hidalgo a annoncé à grand renfort de communication, n'a pas de pouvoir de verbalisation", affirme-t-elle.

Par ailleurs, Florence Berthout estime que ces terrasses éphémères créent des nuisances sonores qui rendent la vie difficile aux Parisiens : "En particulier ceux qui doivent se réveiller le matin pour aller travailler". Il faut agir, selon elle, si on veut que les familles "restent dans le centre de Paris". La capitale a perdu 6 000 familles pendant le confinement.

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