Réchauffement climatique : le tourisme pointé du doigt
Le tourisme mondial progresse et avec lui les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude australienne, qui prône la taxation du carbone, provoquant la hausse des billets d'avion.
Le tourisme mondial a progressé de 7% en 2017. Le problème est que l'empreinte carbone des vacanciers est énorme, selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change. Le tourisme est à l'origine de 8% des émissions de gaz à effet de serre de la planète. L'université de Sydney (Australie) a étudié les flux touristiques entre 165 pays de 2009 à 2013. Les chercheurs ont comptabilisé les émissions liées aux transports, à la restauration, à l'hôtellerie et aux achats divers.
Taxer le carbone ?
En 2013, le tourisme dégageait 4,5 milliards de tonnes de CO2 et la tendance est à la hausse. Les États-Unis sont les plus polluants, suivis de la Chine, de l'Allemagne, de l'Inde et du Mexique. Mention spéciale également pour les séjours intérieurs et pour les destinations insulaires exotiques, comme les Seychelles ou les Maldives. Solution suggérée par les auteurs de l'étude : taxer le carbone pour rendre les billets d'avion plus chers par exemple, de quoi calmer les touristes, les plus pauvres d'entre eux tout du moins.
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