Tourisme : le casse-tête de la restauration pour les hôteliers
Les hôtels ont le droit d’ouvrir, mais leurs restaurants doivent rester fermés et les vacanciers regagner leurs chambres à 18 heures. Les hôteliers sont donc contraints de s’adapter.
Passé 18 heures, la station de La Clusaz (Haute-Savoie) est déserte. Les vacanciers rentrent dans leur hôtel, couvre-feu oblige. En cuisine, c’est néanmoins l’heure de pointe. Les restaurants doivent rester fermés, alors tous les plats sont servis en chambre pour respecter les restrictions sanitaires. Une table est spécialement dressée pour offrir un service haut de gamme, une attention très apprécié par les clients de l’hôtel.
Des parades pour nourrir les clients
Pour assurer le service en chambre, il a fallu recruter du personnel. La prestation coûte plus cher à l’hôtel qu’elle ne lui en rapporte. "Il aurait fallu augmenter les prix de 50 % pour que ce soit rentable, mais au moins, pour la satisfaction des clients, on marque des points", précise Céline Lecamus Locatelli, directrice de l’hôtel Au Coeur du village. Dans un établissement d’Annecy (Haute-Savoie), faute de cuisine, la directrice a noué un partenariat avec une brasserie du quartier, qui livre directement les clients en chambre. Les vacanciers en profitent et se laissent tenter par la spécialité locale, la fondue savoyarde.
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